Tout le monde a sa place. Tu vois, le monde est comme un immense objet mécanique, et chaque être humain représente une pièce de cet objet. Pour que l'objet fonctionne correctement, il lui faut toutes ces petites pièces, sans exception.. Car chacune a sa place, chaque être humain a une raison d'être dans le monde. Et pour la découvrir, il faut avant tout vivre la vie.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.
J'avais écris un article. Il s'est effacé une première fois, je l'ai réécris. Il a disparu une seconde fois, je l'ai réécris. Mais il a de nouveau sombré. J'abandonne. Pardon, Tina.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.
Ce miroir opaque et scintillant Dessinant la noirceurde mespensées Démontre mon reflet vacillant Symbole du bonheur envolé J'aibeau fixer indéfiniment Cetteombrepâle etdécharnée Ils'égrèneletemps Del'innocence effacée Uneprésencerègne,inerte Telledouxventquisusurre L'échéance delaperte Demon enfancesipure Sontdévoiléstous lessecrets Quine peuventrestercachés Etembrumentune tendrepaix Quifinit par se troubler Qu'ils étaient simples, les jouets Avec lesquels on rêvait Alors qu'en devenant grand, On ne rêve plus qu'en mourant.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.
Aujourd'hui je suis revenu te voir. Chacunes de tes expressions, le moindre de tes cheveux me revenait en tête chaque instant. Cela faisait bientôt cinq ans que je n'avais plus entendu ton rire et ta bonne humeur. "Tu m'as manqué", murmurai-je. Je tendis le bras d'un air fébrile afin d'effleurer ton visage, mais ma main se heurta à une dalle de pierre inerte et glacée. Ta tombe. Celle-ci même qui contenait ton corps, tes rêves et mon bonheur. Je m'assis sur le sol froid, entre les amaryllis pourpres que je t'avais offert le mois dernier. "Tu as vu, elles ont fleuri. Elles sont rayonnantes. Je trouve qu'elles ressemblent à ton sourire." Je me lançais dans la douce contemplation de leurs pétales, lorsque des souvenirs resurgirent. Du moins un avenir souhaité, avec toi à mes cotés. Je m'allongeais sur l'herbe trempée par la bruine matinale, et mes paupières se fermèrent d'elles-même. Je me trouvais assis sur un banc dans un parc, entouré de personnes qui ne semblaient pas ressentir ma présence. Je les voyais passer, sans qu'aucun de leurs regards mélancoliques ne se retournent. Le premier mot qui me vint à l'esprit fut la "solitude". Je pouffais. Comme si cela changeais mes habitudes... Je fixai avec attention le troupeau qui défilait devant mes yeux. Tous se ressemblaient. Tous, sauf... Un jeune homme d'une vingtaine d'années environ captiva soudain mon attention. Il vint s'asseoir à l'autre bout du banc et me souria. Une légère décharge électrique me secoua l'échine. Ses lèvres fines m'attiraient. Je frissonnais pour de bon en analysant ma dernière pensée. Cet individu est un homme. Il ne devrait en aucun cas m'attirer. Je pris mon air renfrogné, me levai et quittai le parc d'un pas traînant, sans un regard en arrière. Mais pour aller où ? De gigantesques immeubles ombrageaient la route, et de nombreuses personnes, une fois de plus, arpentaient les trottoirs sans expression. Aucune voiture ne circulait, un silence indéfinissable emplissait le lieu de sa présence. Cette ambiance me mit mal à l'aise et je cherchais mes écouteurs dans la poche de mon jean afin de me changer les idées. Vide. Je ne pourrai compter sur la musique pour me faire sortir de cet enfer impassible. Pourquoi étais-je invisible aux yeux des autres ? Pourquoi avançaient-ils tous dans la même direction ? Pourquoi le ciel est bleu ? J'arrêtai mes questions oratoires, voyant que le sujet déviait. Je marchais plusieurs heures durant, les yeux rivés sur le ciel. Tiens.. Celui-ci ferait presque penser à un mouton. Une de mes passions les plus secrêtes était de deviner les formes des nuages. Ma rêverie me porta jusqu'à un étang calme. L'endroit était paisible, et ne ressemblait en rien à la ville gratte-ciel de tout à l'heure. Un saule pleureur invitait à s'abriter sous ses branches pour un moment de tranquillité. Je m'avançais vers l'arbre lorsqu'une silhouette se dessina à la place convoitée. Son visage m'était familié, et je reconnu le garçon aux traits fins qui m'avait charmé. Sans l'expliquer, j'en vins à m'asseoir à ses cotés. Il tourna sa tête vers moi et l'inclina légèrement. "Bonjour", me dit-il d'un ton enjoué, "Je m'appelle Julien." Tout d'abord surpris par le timbre de sa voix, je lui répondis en bégayant. "Mon nom est Allan..." Il souria, sans me répondre. Une chaleur agréable m'envahit. Cet homme m'attirait. J'aurai aimé cesser de me demander pourquoi. Un couple dit normal est constitué d'un homme et d'une femme. Ce que je ressentais n'était donc pas correct en soi. Je fixais le sol, honteux. Après tout, ce n'était pas de ma faute... J'étais né homme, et je les aimais. J'avais depuis toujours refoulé mon homosexualité au fond de moi. Et pourtant... Ce jeune inconnu me donnait l'envie de le faire savoir, d'aller le crier sur tous les toits, et même de l'accepter. Je relevais mes yeux vers Julien, et lui offris mon plus beau sourire. Il s'approcha alors de moi et caressa mon visage. Je rougis. Les circonstances m'échappaient. J'aime pouvoir calculer les situations, régler tous mes mouvements d'avance. Une véritable horloge. Julien passa délicatement son doigt sur mes lèvres, et à l'instant où je voulus m'échapper de son emprise, il me saisit le visage à deux mains, l'amena vers le sien, et l'embrassa. Mon corps s'enflamma. Aie !... Je me réveillais en sursaut, surpris par la chaleur du soleil qui venait de brûler ma peau. Un songe... Je te fixai, toi, ton tombeau. Et si je réussissais à t'oublier ? Et si, comme dans ce rêve, je parvenais à te remplacer ? Non, je ne le pense pas. Après tout, les rêves ne sont rien d'autre que des illusions.
N'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.198.134.127) si quelqu'un porte plainte.